Le 20 septembre a eu lieu la cérémonie de remise de certificat par SGS Qualicert au premier syndic de copropriété certifié « QualiSR Syndic Prévention Redressement », marquant le lancement officiel de cette certification.
Une table ronde a permis à Gilles Delestre, président délégué de l’UNIS, Jean-Marc Torrolion, président de la FNAIM, Jean-Louis Dumont, président de l’Union sociale pour l’habitat, Philippe Petiot, directeur général de Procivis UESAP et de Procivis Immobilier, et Philippe Delaroa, directeur général de Soliha 75-92-95, de rappeler l’importance que revêt la démarche QualiSR pour leurs organisations respectives :
- pour les syndics de copropriété privés et le réseau Procivis, c’est une valorisation de leur profession, un renforcement de sa dimension d’acteur urbain et sociétal, et une montée en compétence, tout en rappelant la nécessité cruciale d’un soutien financier, les copropriétés en fragilité ou en difficulté exigeant de la part du syndic une prestation plus coûteuse qu’une copropriété « normale » ;
- pour les organismes HLM qui possèdent des patrimoines dans des copropriétés difficiles la perspective d’avoir des syndics à la hauteur des enjeux, et lorsqu’ils sont syndics eux-mêmes de renforcer leur professionnalisation ;
- enfin pour les opérateurs qui interviennent dans les dispositifs publics de redressement (OPAH, Plans de sauvegarde, POPAC, etc.) une sécurisation et la garantie d’avoir des interlocuteurs syndics participant efficacement à la mise en œuvre des mesures de redressement financées par la collectivité, y compris dans les petites copropriétés de centre-ville très dégradées délaissées par les syndics professionnels.
Intervenant en clôture, la directrice générale de l’ANAH, Valérie Mancret-Taylor, a pu rappeler l’importance pour l’agence de la prévention des dysfonctionnements des copropriétés et de leur traitement précoce, évitant le dépassement d’un seuil de dégradation nécessitant la mise en œuvre de procédures coûteuses, et l’intérêt de disposer sur tout le territoire d’un maillage de syndics s’engageant sur un référentiel exigeant.
Une quinzaine de cabinets de syndics se préparent ou sont sur le point de s’y préparer, et un objectif de 80 à 100 syndics certifiés est envisagé.